Dans une époque où les claviers ont remplacé les plumes et où les écrans dominent les cahiers, un ancien professeur, aujourd’hui octogénaire, fait un retour remarquable… à l’encre bleue. Avec passion et bienveillance, il initie les enfants d’aujourd’hui aux exercices d’écriture d’antan, ceux des années 50, où chaque lettre était un art, chaque ligne un effort de concentration.
✒️ L’art de bien écrire, une discipline oubliée ?
À l’époque, l’écriture manuscrite n’était pas qu’un outil : c’était une discipline à part entière. Les élèves s’exerçaient à tracer des boucles parfaites, à respecter les interlignes, à manier la plume avec précision. Loin d’être une simple nostalgie, ces exercices développaient la patience, la rigueur, et une forme de pleine conscience avant l’heure.
? Une transmission intergénérationnelle pleine de sens
Ce professeur à la retraite ne cherche pas à « revenir en arrière », mais à transmettre un savoir-faire et une posture face à l’apprentissage. Dans ses ateliers, les enfants découvrent : le plaisir de ralentir, l’attention portée au geste et, la fierté d’un cahier bien tenu.
Et souvent, les parents redécouvrent eux aussi ces gestes oubliés, entre émotion et admiration.
Ces exercices ne sont pas anodins. Ils favorisent :
- La concentration : en se focalisant sur chaque lettre, l’enfant apprend à canaliser son attention.
- La confiance en soi : voir ses progrès sur la page renforce l’estime de soi.
- Le calme des émotions : l’écriture lente apaise, structure, recentre.
? Une belle leçon pour petits et grands
Dans un monde qui va vite, cette initiative nous rappelle que prendre le temps d’écrire, c’est aussi prendre le temps d’être. Et parfois, les plus belles leçons viennent de ceux qui ont déjà beaucoup vécu.